Il y a des ballons qui rebondissent sur les
terrains poussiéreux d’Afrique.
Des foulées qui résonnent dans les rues des quartiers oubliés.
Des poitrines qui s’élèvent, haletantes, entre deux haies d’espoir.
Le sport, ici, n’est pas un luxe. C’est un
souffle.
Une école sans murs, sans craie, mais avec des valeurs gravées dans chaque
muscle tendu par l’effort : respect, discipline, résilience,
coopération, paix.
Aujourd’hui, le monde célèbre la capacité du
sport à rapprocher les peuples, à pacifier les tensions, à élever les cœurs là
où les armes veulent les courber.
Mais pour nous — artisans
du développement, semeurs de possibles — cette journée
est bien plus qu’un symbole.
Elle est un appel.
Un appel à investir dans les stades comme on investirait dans les écoles.
À croire que l’enfant qui dribble avec des tongs entre les pierres est un futur
leader en mouvement.
À comprendre que la paix durable n’est pas une théorie diplomatique, mais un
engagement au quotidien, sur tous les terrains de vie.
Le sport est un langage universel. Et
aujourd’hui, l’ONG CLUB EXCELENCE ADECO, par toutes ses
plateformes, choisit de parler cette langue avec espoir.
Parce que nous croyons que le muscle peut former l’esprit.
Parce que nous croyons que là où les poings veulent frapper, le sport apprend à
tendre la main.
En cette Journée internationale, je lance un
défi à tous les bâtisseurs d’avenir :
Utilisons le sport non pas pour gagner des médailles, mais pour gagner des
générations.
Des générations en paix. En dignité. En mouvement.
Et que chaque victoire sur un terrain soit
une défaite pour la haine.
Dr Brice HONDI.